Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
les radicaux libres
13 octobre 2007

Récit d'une bénévole fin

Dimanche 30 septembre

En voyant les garçons dans un tel état d’éreintement, je les précipite au lit, Arnaud veut rentrer, je lui intime de rester à la maison et de dormir au moins deux heures ! A leurs levers, je me demande comment ils tiennent debout ! Nous leur préparons à trois un petit déjeuner copieux, des remèdes de cheval pour Arnaud toujours sans voix, c’est Li qui détient le remède miracle, du lait bouilli avec une demi botte de persil, tamiser et boire, ce qu’il fait. Ils repartent vers 10 h. Marcelle est obligée de partir pour le Sud et repart sur la route vers d’autres conférences… A mon arrivée sur le terrain, très vite je suis avertie, que le manque de victuailles est le prochain alea !

DSC04816La billetterie va reprendre, la meteo a promis du beau temps, il restera gris tout au long de l’après midi. Une soirée très intéressante avec des groupes comme « on air », « requiem de luxe » et Toma Sidibe.


L’intervention du Père Pedro, celle de Selou, la maman de Noah vont émailler ce dimanche après midi. Les bénévoles font de plus amples connaissances, Olivier, Milo, Aurel, Steph ; Je n’ai pas encore parlé de Claire et à qui il a été remis un role ingrat, responsable des bénévoles, pas facile, elle ne connait pratiquement personne au départ, elle va voir les uns et les autres pour leur disponibilité, il faut beaucoup de diplomatie pour cette tâche. Elle a de la patience et ne s’énerve pas, qualité indispensable. Je découvre un autre Gwen que celui de l’année dernière, il réalise une fresque depuis le début, il était là l’année dernière, et nous n’étions pas si nombreux !Mourad du journal l’UNION viendra nous rejoindre et photographier ce groupe de bénévoles avec Noah la mascotte, discuter de son métier passionnant avec des jeunes qui en rêvent, je lui fait rencontrer le site du festivart, il est un peu tard mais Toma est fédérateur et sait galvaniser le public. 

DSC04683

   Les garçons tiennent le coup, pour moi ce sont Arnaud et Guillaume. Mais il y a tous les autres, cette journée est loin d’être terminée, ils y a ceux qui vont continuer à remballer, démonter, nettoyer, laver, récurer, ranger, la fatigue va se faire de plus en plus pesante. Les paupières sont lourdes, il faut lutter contre la nuit, le sommeil, ils y a ceux qui vont travailler tot le matin, ceux qui auront retenu leur matinée pour continuer leur bénévolat, ceux qui iront étudier en s’empêchant de dormir autant que possible, ceux qui repartiront chez eux loin ou à Amiens et les environs, rendre les comptes, résoudre les alea de l'après festival.

Il faut oublier les rancoeurs, les couacs de toute nature qui ont pu survenir et ne retenir que ces moments de franche entraide, sans ça, de toutes les manières, ce festival n’est rien ! C’est, de toutes les façons, mieux que l’année dernière passée ! Pour tous il y aura des souvenirs mémorables, des rencontres inoubliables ? Des moments incroyables, des histoires à raconter...

Comme Elsa, la sœur de Guillaume, n’était pas là et le regrettait beaucoup, j’ai pensé que ces quelques pages sur le Festiv’art lui ferait revivre ces moments intenses, à travers mes yeux certes mais ce sont ceux d’une maman.

Thérèse

Publicité
Publicité
Commentaires
P
S'il est vrai que Thérèse, connaissant très bien la ville - puisq'elle y demeure - et le festiv'art et ses organisateurs a pu gérer les couacs de l'organisation ce n'est pas le cas pour nous qui venions de Paris et arrivant pour la 1ère fois à Amiens. Que dire quand vous arrivez et que l'organisatrice qui vous invite vous fait venir avec 24h d'avance. Alexandra (la harpiste) et moi avions réservé une chambre d'hôtel bien des semaines à l'avance. Mais quand on vous dit "Non, nous nous occupons de tous vous loger" Devais-je dire "non". J'ai donc fait confiance. Je me suis retrouvée à faire les courses, à m'occuper comme je pouvais. Comme il n'y avait rien de prévu pour les repas du midi et du soir et, qu'il est quand même logique de reprendre des forces en mangeant, nous nous sommes retrouvées Alexandra et moi à nous contenter d'une crudité. Ensuite à 23h la bénévole nous emmène "dans une auberge de jeunesse" en fait un magnifique chateau du 18ème situé à l'orée d'un bois qui est inoccupé durant l'année sauf pendant les vacances scolaires (colonies de vacances). Il est 23h, nous avons faim et à peine restaurée. La bénévole nous dit "vous ne serez pas seules, il y a un gardien". De gardien point du tout. 10 minutes pour trouver la porte d'entrée dans un froid glacial. Autant de temps pour la lumière. Il vrai que nous trouvons sur 2 étages des chambres à plusieurs lits. Chambres sans chauffage et sans eau chaude. Cela veut dire pas de douche (à moins de la prendre glacée). La bénévole nous dit alors "bon, c'est bon, je vous laisse, je reviendrai demain vers 14h vous chercher". Là, cela ne va plus du tout pour nous, seule dans un endroit isolé de tout, sans aucune nourriture, sans chauffage et venant nous chercher à 14h pour un spectacle que commençait à 16h. Malgré mon autosuffisance je craque : "Il faut nous ramener à Amiens, nous irons à l'hôtel". Gentillement elle propose de nous héberger chez elle. Nous la remercions encore pour cela. Quand enfin nous quittons la maison de la bénévole(il y a Li et nous 3 du Pausilippe)Guillaume nous dit "Oh ce n'est pas loin, vous en avez pour même pas 1/2h". Je décide d'offrir une plante à replanter dans son jardin(notre hôtesse nous ayant dit qu'elle était contre les fleurs coupées). Nous avons marché durant 1h30 avant d'arriver au festiv'art pour apprendre que le lieu de spectacle avait changé. 1/4h après il avait encore changé. Bref les techniciens préparant plusieurs lieux en même temps nous avons commencé notre lecture-spectacle avec 1h30 de retard, à côté du bar où de nombreux bénévoles soûls criaient et hurlaient à qui mieux mieux. Devant cette gène occasionnée par des bénévoles (eh oui la bière coulait à flot)de nombreux spectateurs quittaient le lieu de représentation. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase ! Et en plus quand vous apprenez que vous serez obligée de vous contenter de sandwiches et crudités et rien pour vous n'est prévu pour passer la nuit. Vous dites stop. Nous décidons de rentrer à Paris mais là plus personne pour nous ramenre à la gare sauf un taxi.<br /> Il est toujours très intéressant d'entendre plusieurs sons de cloche et différentes expériences.
les radicaux libres
Publicité
les radicaux libres
Derniers commentaires
Archives
Publicité