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les radicaux libres
21 décembre 2007

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« Droit de réponse à l’article, le mentor écologique de M. Sarkozy.

                                                                 Cher Monde Düplo®,

pourarnaud_1_Je suis flatté que mes lectures vous intéressent tant à vous donner la peine d’analyser celles-ci à ma place.

Je suis certain que vous doutiez que je puisse être homme de lettres et capable d’analyse. Et pourtant, c’est comme si vous sembliez oublier ce que vous répétez sans cesse : je suis sur tous les fronts !

Avant même de vous éclaircir sur certains points, j’aimerais partager avec vous le passage d’un livre que je lis présentement, considérons le comme d’actualité puisque science-fiction passé. L’ouvrage s’intitule Enfants des Etoiles (je ne vous cache pas que  je fus tout d’abord attiré pas le titre) dont l’auteur est un homme admirable quant à la maîtrise de ses mots et le pouvoir qu’il leurs attribue. Vous l’avez compris, j’évoque ici le talent de Mr. H. G. Wells. (Je suis sur que cette citation pour remettra l'opinion du peuple quant aux idées à fort-iori faussées sur son président). Sans plus attendre voici l’extrait que j’aimerais partager avec vous-mêmes et vos lecteurs :

« Je vais poser une question et y répondre le premier pour mon propre compte. (Ce sont les mots du personnage inventé par Mr. Wells) Suis-je convaincu de la validité de mes processus mentaux, comme je l’étais quand j’avais vingt ans ? Non ! Depuis lors nous avons eu nos esprits nettoyés par une véritable purge de psychanalyse. Nous commençons de découvrir le système complexe de duperies volontaires où nous vivons, notre aveuglement conscient pour tout ce qui est humiliant et limitatif, notre consciente acceptation de tout ce qui est flatteur, notre tortueuse évasion, subconsciente ou a demi consciente devant les contraintes et les menaces sociales, ou au contraire, notre conformisme. Nous endossons, toutes faites, toutes les opinions que nous pouvons trouver toutes faites, et il y a une foule de questions morales, de problèmes publics, d’impératifs imposés par la coutume sur lesquels nous ne voulons pas même réfléchir. Ce n’est pas que nous déguisions notre opinion sincère à leur sujet, ni que nous soyons hypocrites ; nous ne voulons pas réfléchir sur ces questions. Nous ne voulons pas avoir de pensées à cacher. Nous sommes fourbes même avec nous-mêmes. Est-ce que j’exagère ? (…)

« _ Nous sommes nés et nous avons été élevés dans un ordre social qui est une erreur évidente sous plusieurs rapports essentiels. Notre société a fait faillite. Elle ne distribue pas les richesses créées. Elle ne remplit pas ses engagements. Elle nous amène la guerre, une croissante et générale brutalité, la perte de toute liberté réelle, la gabegie économique, une épouvantable pénurie au milieu de la plus grande abondance… (référence clairvoyante à cette autre fiction, We feed the World ?)

« _ (…) Vous ne trouvez pas qu’aujourd’hui particulièrement ? … Avec la guerre aérienne, la guerre bactériologique, le chômage, la décomposition sociale, la rapide disparition de la liberté de pensée ? »

Admirable, n’est-ce pas ! Quel sens de la narration ! Qu’attendre de plus d’un auteur à l’imagination débordante dont la lecture d’un de ses livres mit les habitants de Los Angeles en fuite créant des bouchons sans précédent pour l’époque. (Et parions que les stations essences sans régalèrent, un don pour l’économie que cet homme, sans parler de la nouvelle approche qu'il inventa pour la publicité et la politique. N’est-il pas encore au Panthéon ? non ? qu’on l’y déménage !). Bref, pour en revenir à notre extrait, de la pure science-fiction.

Ceci pour signaler au peuple français que je suis dans ma période S-F comme est familièrement appelée ce genre littéraire à part entière (d'ailleurs sur vos conseils j'aimerais rentrer en contact avec un de ses auteurs Stephen King ou Mr Bordage de préférence). Je ne cacherai non plus que je sois un fervent défenseur de la théorie qui veut que toute production écrite soit une fiction, au contraire du discours.

D’ailleurs je suis effondré (Et oui je ne suis qu’un homme…) par l’ignorance de mes idées littéraires dont fait preuve votre ingénieur agronome et analyste. J’ai pourtant partagé tout ceci dans un long article avec le journal Paris-Match paru la troisième semaine du mois d'Octobre avec en toile de fond la manifestation populaire Lire en Fête.

En lisant cet article Mr. Tanuro se serait ainsi évité la peine d’un long travail, pour au final exprimer le fond de ma pensée : notre ami Jared est un bon auteur de fiction... (Et caméléon ?) (Heureux que son livre se vende si bien, l’industrie du livre ne peut que s’en réjouir, vivement le film.)

(Cela m’étonne de vous (mécontents de votre président démocratiquement élu), vous qui paressez pourtant pendu sans cesse à mes lèvres).

Par contre, l’équipe de votre mensuel a manqué de révéler mon côté professeur. Je vous donne sciemment de quoi vous exprimer et vous étiez donc libres de commenter mes paroles dont le but était de vérifier si tout le monde suit les propos et les actes de son ubik chef de l’Etat. (entre hommes de lettres je me permets un peu de joli vocabulaire de la langue française.)

Mes salutations les plus sincères, et solidarité de toujours avec le monde de la presse et l'information des peuples.

Nicolas Sarkozy, votre humble i-lecteur, l’Elysée.

(P.S. : Il s’entend que vous ne pouvez pas déroger au droit de publication de mon droit de réponse et que vous vous abstiendrez de publier les parenthèses.) »

C’est depuis Boudha, district de Kathmandu que je vous envoie  un peu de « fiction ». J’ai autour de moi plein d’enfants en effervescence. Nous sommes dans une petite Reading Room sponsorisée par une petite association anglaise (www.sponsorshipforexcellence.org/, que notre petite association (les http://radicauxlibre.canalblog.com ) aide en lui donnant du temps. Ici l’Education n’est pas un fort, les livres encore rares et donc le réflexe de lecture, c’est l’objet de cette Reading Room.

A ce titre je voudrais vous signaliser le prix hors réalité népalaise de votre journal, qui promeut par conséquent la francophonie comme un élitisme. Le prix de 475 NRs ici. Le salaire d’un instituteur est de moins de 2000 NRs, une bouteille de gaz : 1200 NRs, Time (US) : 110 NRs, Himal South Asia monthly magazine : 50 NRs. En conséquence votre journal pourtant digne d’intérêt ne se trouve que dans Thamel, le quartier touristique. Bien sur, une autre raison en est la langue. Pourquoi ne pas traduire ? Vous combleriez un vide dans la presse internationale. Himal magazine (www.himalmag.com) est né de la volonté de Himal association (www.himalassociation.com) qui se veut d’ouvrir le champ culturel et informatif des népalais, tout particulièrement j'attire votre attention sur deux articles qui complètent votre approche du sujet sur les naxalites : Echoes from Naxalbari et the state's hunt. Leur magazine en est une manifestation de leurs objectifs, la publication de livres pour enfants et adultes, l’organisation de festivals de film en sont d’autres.

France tibet : www.tibet.fr
Himal south Asia magazine : www.himalmag.com
association Himal : www.himalassociation.org
monde diplo : www.monde-diplomatique.fr

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