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les radicaux libres
27 mars 2008

Justice, Liberte, Democratie

UN, We want Justice, NO repond l'ONU de son silence, les tibetains battus a ses pieds.

                                    REBKONG

Mes jambes errent sous l'étoile étrangère,
Pays natal... tant éloignées tes routes, si longues.
Pourtant Mars et Venus, de leur ubique lumière,
Eclairent l'humble vallée verte de Rebkong.

Rebkong... Mon coeur est resté blotti à Tes flancs.
Lointain Tibet... garçon, je jouais dans ta poussière.
Karma, fougueux étalon fait de vent, dans tes airs
M'emportant, où me mèneras-tu prochainement?

Nuage d'automne, je survole telle et telle contrée,
M'est tu le dessein des prestes rondes lunaires.
En ce pays de roses, beau Kashmir, mes années
S'enroulent; manières d'anneaux, de chevalières.

Le stricte Futur se joint au Destin et son rouet,

Immuables sont ses motifs intimement tissés.

Les vents encerclent la tombe de mon père

Et je rêve aux étés et leurs soirées tranquilles,

Ou, enfant, j'écoutais la voix de ma mère,

Dont les récits réjouissait mon coeur juvénile.

Brumeux destin, reverrais-je un jour leur tombe?

O, ami, séparation-crevasse, agonie.

Mon coeur jeté dans l'Océan et les trombes.

Quand échouerais-je sur les sables de l'harmonie?

J'ai bu la scintillante vague de la déesse Ganges,

Je me suis assis à l'ombre de l'Arbre de Buddha,

Dont les feuilles lavent l'esprit lassé par le voyage.

Je Te revere, terre sacrée, mother India,

Pourtant... Ah, vallée de Rebkong,

Ce sylvestre ruisseau qui suit Ta silhouette oblongue.

Gendun Choephel

Traduit par mes soins de l'anglais, texte original publie dans Muses In Exile, Buchung Sonam

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